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LIVRE VERT SUR L'ACCEPTABILITÉ SOCIALE DES PROJETS : LES EXIGENCES DE L’ACCEPTABILITÉ SOCIALE SONT BIEN INTÉGRÉES DANS LE SECTEUR MINIER

16/02/2016

Québec, le 16 février 2016 – L’Association minière du Québec (AMQ) réagit positivement au dépôt à l’Assemblée nationale du livre vert sur les orientations du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) en matière d’acceptabilité sociale et rappelle que, bien que ce processus puisse permettre de mieux encadrer ce qu’est l’acceptabilité sociale, il ne faudrait pas occulter tout ce que les sociétés minières font déjà en cette matière, de concert avec leurs partenaires locaux.

Rappelons que cette démarche entreprise par le MERN visait à la base à favoriser le dialogue entre les parties et convenir d’une méthode pour se parler, se comprendre, désamorcer les différends et mettre en œuvre des projets qui feront la fierté et la prospérité du Québec. « L’objectif poursuivi par le gouvernement est louable et c’est ce vers quoi on doit tendre. Les sociétés minières sont depuis longtemps soucieuses d’entretenir un dialogue avec la population et les communautés autochtones des milieux concernés pour comprendre et discuter de leurs préoccupations, leurs besoins et leurs attentes. Ce livre vert ne viendra donc pas nécessairement changer les façons de faire, mais viendra mieux encadrer le processus », a commenté Josée Méthot, présidente directrice générale de l’AMQ, qui mentionne qu’une analyse plus approfondie devra être faite du document pour vraiment en saisir toutes les implications pour le secteur minier.

Selon l’Association, le livre vert envoie le message que le gouvernement souhaite que les projets avancent et que les freins au développement économique soient levés, dans le respect des lois et règlements, mais aussi des gens et de l’environnement. Elle rappelle également que la population et les parties prenantes ont elles aussi le devoir d’adopter une attitude d’ouverture en s’informant bien sur les projets, en ne les condamnant pas d’emblée, en évitant la méfiance systématique, en posant des questions et en proposant des solutions afin de rendre le projet acceptable.

« Si le gouvernement souhaite voir se développer de nouveaux projets miniers au Québec, il doit mieux appuyer les promoteurs, en faisant la promotion des avantages liés à l’exploitation responsable des ressources minérales pour éviter que ce « fardeau » n’incombe qu’aux entreprises, en encourageant le développement de projets et en expliquant davantage leur importance pour la prospérité du Québec et le lien avec le maintien des services publics et de notre qualité de vie, sans oublier l’importance des métaux et minéraux dans nos vies. Cela contribuera inévitablement à une meilleure acceptabilité sociale des projets miniers », a ajouté Jean-François Verret, président du conseil d’administration de l’AMQ.

Pour l’Association minière du Québec, il est clair que les sociétés minières souhaitent continuer à contribuer à la prospérité socioéconomique du Québec et c’est aussi le cas pour la population, si on en croit un récent sondage de l’Association minière du Canada qui mentionne que les Québécois veulent, dans une proportion de 71 %, que plus de projets miniers se développent au Québec s’ils sont bien planifiés et bien encadrés.

À propos de l’Association minière du Québec
Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois de qualité et des investissements miniers de trois milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de la dernière année, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.