Retour aux actualités

L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC JOINT SA VOIX AU CONSEIL DU PATRONAT ET AUTRES GRANDS DONNEURS D’OUVRAGE

10/06/2013

Communiqués de presse

L’Association minière du Québec (AMQ) se dit préoccupée par les échos qu’elle reçoit des négociations des conventions collectives dans le secteur de la construction et craint les impacts possibles que pourraient avoir les demandes syndicales sur le développement des projets miniers. L’AMQ apporte ainsi son appui à la démarche du Conseil du patronat du Québec qui a invité les parties à parvenir rapidement à une entente de principe qui tienne notamment compte de la capacité de payer des donneurs d’ouvrage.

Nous espérons grandement que les parties sauront s’entendre et que les propositions qui seront adoptées tiendront compte de la réalité de nos membres qui doivent composer avec des situations non conventionnelles, notamment le développement de projets dans le Nord québécois. La compétitivité des grands donneurs d’ouvrage est un élément nécessaire au maintien d’un secteur de la construction fort au Québec et nous ne pouvons qu’applaudir l’initiative du Conseil du patronat du Québec, a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.

En plus de la compétitivité des promoteurs miniers, l’Association minière du Québec est d’avis que les nouvelles conventions doivent permettre une flexibilité pour les grands projets, notamment sur le plan des horaires de travail. Notre industrie évolue dans un monde où des horaires fixes de 40 heures par semaine, du lundi au vendredi, ne sont pas toujours envisageables. Nos projets se déroulent souvent en milieux très éloignés et il faut en tenir compte dans la négociation. C’est pourquoi nous demandons, à l’instar des autres donneurs d’ouvrage, que la partie syndicale adopte une position favorisant le développement de grands projets. C’est la seule façon de tous sortir gagnants de cette négociation, a ajouté Mme Méthot.

L’AMQ a tenu à rappeler que les coûts de développement de projets miniers sont déjà parmi les plus élevés au monde. Des charges supplémentaires nuiraient à la position concurrentielle du Québec et risqueraient de faire fuir les investisseurs.