Augmentation des investissements miniers en 2016 : IL IMPORTE DE MAINTENIR LA CADENCE SELON L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC
28/03/2017
Québec, le 28 mars 2017 – Pour la première fois depuis 2012, les investissements miniers ont cessé de diminuer au Québec, alors que l’Institut de la statistique note une très légère remontée de 63,1 millions de dollars entre 2015 et 2016, pour se chiffrer à 2,56 milliards de dollars. Pour l’Association minière du Québec (AMQ), cette bonne nouvelle doit être prise avec un grain de sel, alors que les investissements miniers dans deux régions minières phares ont tout de même diminué, soit la Côte-Nord et le Nord-du-Québec.
« Tout signe de reprise est encourageant. Toutefois, cette hausse de 2,5 % est marginale et n’assurera pas la pérennité à long terme de l’industrie minière au Québec. Il faut continuer à travailler pour maintenir, voire améliorer, la compétitivité du Québec face aux autres juridictions mondiales et pour faciliter le développement de nouveaux projets. L’AMQ espère que le gouvernement aura entendu ses préoccupations et que des mesures en ce sens seront présentées dans son budget qu’il déposera aujourd’hui », a réagi Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.
Des trois principales régions minières, seule l’Abitibi-Témiscamingue (884,8 M$) a vu ses investissements augmenter. Belle nouvelle : le Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui souhaite diversifier son économie par le développement minier, a aussi mieux tirer son épingle du jeu par rapport à 2015 pour voir ses investissements passer de 47,8 à 59,3 millions de dollars. Les investissements ont diminué dans le Nord-du-Québec (de 1 G$ à 971,9 M$) puisque les projets qui étaient en développement sont maintenant en mode production. C’est aussi le cas sur la Côte-Nord (de 653,1 à 610,9 M$), alors que le prix du fer s’est maintenu à un bas niveau pendant une bonne partie de 2016. « Pour pouvoir espérer atteindre les niveaux d’investissements connus dans les années 2012 et 2013, il faudra mettre en place les conditions gagnantes pour attirer ici des projets miniers. La hausse des prix des métaux ne peut à elle seule renverser la tendance », a poursuivi Mme Méthot.
L’AMQ a tenu à rappeler que bien que certaines substances minérales se portent mieux, d’autres vivent des moments plus difficiles, d’où l’importance d’appuyer la diversification des filières minérales, tout en soutenant les filières plus traditionnelles et l’exploration qui a aussi connu une faible remontée sur le plan québécois, mais une baisse dans le Nord-du-Québec et sur la Côte-Nord. De beaux projets sont en développement pour que le Québec entre par exemple, dans la production de lithium, de phosphate, d’apatite, de terres rares ou encore, pour maintenir la production d’or. « Il reste du travail à faire et l’industrie minière québécoise est déterminée à poursuivre ses activités pour soutenir la prospérité socio-économique du Québec et des régions et à continuer de faire la fierté des Québécois », a conclu Josée Méthot.
L’industrie minière au Québec en chiffres :
- Création et maintien de 45 550 emplois directs, indirects et induits;
- Dépenses totales de 5,8 milliards de dollars;
- Réseau de 4 100 fournisseurs;
- Plus d’un milliard de dollars versés au gouvernement du Québec.
À propos de l’Association minière du Québec
Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 550 emplois et des dépenses totales de près de six milliards que génère l’industrie minière au Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.