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Réaction de l’Association minière du Québec sur l’enquête annuelle de l’Institut Fraser : LE QUÉBEC PERFORME MIEUX SUR LA SCÈNE MONDIALE, MAIS PERD DES PLUMES AU CANADA

28/02/2017

Communiqués de presse

Québec, le 28 février 2017 – Le Québec est la 6e meilleure juridiction mondiale la plus attractive pour les investisseurs selon l’enquête annuelle que vient de publier l’Institut Fraser, un gain de deux positions par rapport au classement de l’an dernier. Cette meilleure performance est saluée par l’Association minière du Québec (AMQ) qui s’inquiète toutefois de voir le Québec glisser d’un rang sur le plan canadien, passant de la 2e à la 3e position.

Ce sont la Saskatchewan et le Manitoba qui occupent les deux premières positions, tant au niveau canadien que mondial. Cette bonne performance s’explique par la compétitivité de leur régime fiscal, l’efficacité des processus d’octroi de permis et la certitude entourant la réglementation environnementale et les revendications territoriales. « L’AMQ plaide depuis plusieurs années pour une diminution des lourdeurs administratives et réglementaires et pour que cesse d’augmenter le fardeau financier des sociétés minières. Cette bonne performance de la Saskatchewan et du Manitoba démontre que nos préoccupations sont bien réelles et qu’il est primordial que le gouvernement continue à poser des gestes pour que le Québec améliore encore davantage sa performance et son attractivité auprès des investisseurs », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.

Selon l’Association, les projets en développement actuellement connus sont dans les cartons depuis de nombreuses années. Les « vrais » nouveaux projets se font plutôt rares. Lorsqu’on sait qu’un gisement découvert aujourd’hui pourrait devenir une mine dans quinze ans, c’est maintenant qu’il faut mettre en place les mesures pour assurer la pérennité de l’industrie minière au Québec. « Malheureusement, le ralentissement sans précédent qu’a connu le secteur minier laisse des séquelles et les investissements se font plus rares, d’où l’importance d’attirer au Québec les investisseurs intéressés par le secteur minier. En ce moment, on se demande où seront les nouvelles mines, et surtout, si les conditions seront au rendez-vous pour qu’elles voient le jour. Nos compétiteurs sont partout sur la planète. En améliorant la compétitivité du Québec, on le place dans une position plus avantageuse et on assure le maintien d’une activité minière forte ici, avec les bénéfices que l’on connait », a poursuivi Josée Méthot.

Rappelons que selon une récente étude sur les retombées économiques du secteur minier québécois commandée par l’AMQ, l’industrie minière contribue de façon considérable à la prospérité du Québec :

• Création et maintien de 45 550 emplois directs, indirects et induits;
• Dépenses de 5,8 milliards de dollars;
• Maintien d’un réseau de 4 100 fournisseurs;
• Versement de plus d’un milliard de dollars au gouvernement du Québec.

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 550 emplois et des dépenses totales de près de six milliards de dollars que génère l’industrie minière au Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.