Tout comme la population, l’industrie minière ne veut plus de sites miniers abandonnés. C’est pourquoi elle a appuyé la mesure rendant les sociétés responsables de 100 % de la restauration des sites et les obligeant à déposer 100 % de la garantie financière permettant de couvrir les coûts liés à la restauration. Il est donc dorénavant impossible qu’une entreprise minière cesse ses activités et laisse aux Québécois le fardeau de restaurer et réaménager son site.
De plus, avant de recevoir son bail minier permettant l’exploitation du gisement, l’entreprise minière devra avoir vu son plan de réaménagement et de restauration approuvé par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. De plus, l’entreprise devra déposer aussi une garantie financière couvrant les travaux de restauration. C’est donc dire qu’avant même de débuter l’exploitation, la compagnie doit déjà avoir pensé à la façon dont elle fermera son site à la fin de la vie de la mine. Tout au long du cycle de vie, la société minière réévalue ses besoins et procède à une mise à jour aux cinq ans pour s’assurer que le plan de restauration est toujours valide et représentatif des travaux en cours à la mine.
L’Association minière du Québec, certains de ses membres et d’autres acteurs du secteur minier appuient financièrement le Fonds Restor-Action Nunavik qui vise à restaurer des sites d’exploration minière abandonnés dans le Nord québécois.