Population

Orientations en matière de relations avec les communautés autochtones

En 2017, l’AMQ se dote d’orientations en matière de relations avec les communautés autochtones conformes à sa vision de ces relations qu’elle souhaite voir se développer et se maintenir avec ces communautés. Pour consulter les orientations en format PDF, cliquez ici.

Population et communautés autochtones

Le monde et les temps changent. L’industrie minière en est consciente et c’est pourquoi elle place le citoyen au cœur de ses priorités. Pour aller de l’avant, un projet minier doit obtenir la plus grande acceptabilité sociale. Pour y arriver, les sociétés minières sont soucieuses d’entretenir un dialogue avec la population et les communautés autochtones des milieux concernés pour comprendre leurs préoccupations, leurs besoins et leurs attentes. Différents canaux d’échanges peuvent être développés pour susciter l’appui du milieu au développement de projets miniers.

L’industrie minière doit sans cesse renouveler ses façons de faire en la matière puisque le concept d’acceptabilité sociale d’hier n’est pas le même aujourd’hui. Les exigences évoluent, les façons de faire de l’industrie aussi. Il est donc essentiel d’être à l’affût des nouvelles tendances pour établir une relation de confiance et de respect entre les citoyens et les entreprises.

« Les sociétés minières savent qu’il est nécessaire de répondre aux exigences des gouvernements et des communautés locales pour exploiter des mines. Ces exigences ont toutefois augmenté au cours des dernières années. La responsabilité sociale des entreprises s’étend maintenant bien au-delà des obligations légales minimum associées à la réalisation d’une évaluation des répercussions environnementales. Elle nécessite de comprendre les attentes variables des communautés locales et des gouvernements, de répondre aux demandes des (…) parties intéressées, et de s’engager à améliorer la transparence et la durabilité opérationnelle. »

Initiatives de l’industrie minière

L’établissement de relations de confiance avec le milieu est une pratique bien ancrée chez les minières, puisque l’acceptabilité sociale de leurs projets est en quelque sorte leur licence pour opérer. Différentes initiatives sont mises sur pied comme des comités de suivi des projets, l’implantation de bureaux de liaison régionaux, la tenue de rencontres d’information et de portes ouvertes, etc. L’Association minière du Québec présente d’autres initiatives développées par certains de ses membres.

  • Création du comité sur les relations avec les communautés

    L’Association minière du Québec a mis sur pied un comité sur les relations avec les communautés pour notamment identifier les enjeux qui influencent l’acceptabilité sociale et pour favoriser l’adoption des meilleures pratiques tout au long du cycle de vie d’un projet minier. Ce comité évalue les enjeux qui touchent les communautés autochtones et non autochtones.

  • Création du Fonds Essor Canadian Malartic

    Le Fonds Essor Canadian Malartic vise à favoriser l’essor à long terme de la ville de Malartic par la promotion et le soutien d’initiatives ayant un impact durable sur son développement économique, social et culturel. L’entente stipule le versement par Canadian Malartic de 150 000 $ par année et le don de 325 000 actions de l’entreprise pour soutenir financièrement les projets communautaires à la fin de la vie de la mine. Pour connaître la philosophie et les engagements de Canadian Malartic en matière de relations avec la communauté et diverses autres initiatives et programmes, cliquez ici.

  • Ententes sur les répercussions et les avantages avec les Premières Nations

    Propres au secteur minier, les ententes sur les répercussions et les avantages (ERA ou IBA) avec les Premières Nations sont des accords contractuels volontaires qui couvrent généralement les paiements au comptant, les bourses d'études, ainsi que les possibilités d'emploi, de formation et d'affaires au bénéfice des communautés autochtones. (source : Affaires autochtones et Développement du Nord Canada). 

    Plusieurs membres de l’Association minière du Québec ont négocié de telles ententes, dont ArcelorMittal, New MillenniumTata Steel, Royal Nickel, Stornoway et Goldcorp.

    « Stornoway a démontré une immense ouverture et a été prêt à adapter le projet de manière à respecter les Cris de Mistissini; nos intérêts, nos valeurs, notre culture et notre mode de vie. » – Chef Richard Shecapio

  • Investissements dans le milieu

    Afin d’être de réels partenaires du milieu où elles s’implantent, les sociétés minières n’hésitent pas à financer différentes infrastructures et divers projets qui profiteront à la population : logements sociaux, garderies, centres sportifs, institutions d’enseignement, etc.

  • Entente de Raglan de Glencore – Mine Raglan

    L’Entente Raglan a été signée le 28 février 1995 entre Mine Raglan et cinq partenaires inuits, soit la Société Makivik, les deux communautés inuites avoisinantes de Salluit et de Kangiqsujuaq, appuyées par leur corporation foncière respective (Qaqqalik LHC et Nunaturlik LHC). En plus des nombreuses dispositions en matière d’exploitation et d’environnement, l’Entente Raglan contient un chapitre visant à offrir des occasions d’emploi permanent au sein de l’entreprise et à favoriser le développement individuel des compétences des Inuits, mais également le développement économique de l’ensemble du Nunavik. Elle fut le premier véritable contrat IBA minier (Impact and Benefit Agreement) signé au Canada entre une compagnie minière et un peuple autochtone. Cet événement constitue un moment historique qui a redéfini entièrement la notion de responsabilité sociale d’une entreprise minière. 

      Objectifs poursuivis par l’Entente Raglan :

    • Faciliter les activités de mise en valeur de Mine Raglan de façon efficace et conserver l’intégrité de l’environnement.
    • Veiller à ce que les Inuits profitent directement des avantages sociaux et économiques durant toutes les phases de la vie active de Mine Raglan.
    • Veiller à ce que les incidences des activités de Mine Raglan sur l’environnement soient mesurées et que les impacts imprévus soient gérés.
    • Faciliter la participation des Inuits aux activités de Mine Raglan.
    • Fournir un bon environnement de travail à toutes les parties.
    • Actualiser les résultats des discussions portant sur les études d’impact environnemental et sociétal.
    • Conserver le soutien des parties prenantes inuites aux activités liées à Mine Raglan.