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Un outil de référence majeur pour une compréhension plus objective des redevances minières au Québec

01/08/2012

Communiqués de presse

L’Association minière du Québec (AMQ) est d’avis que l’étude KPMG-SECOR publiée récemment sur les redevances minières au Québec constitue une analyse d’envergure des régimes de redevances dans les principales régions minières du monde qui permettra désormais d’alimenter une réflexion beaucoup plus éclairée sur un enjeu important pour l’industrie, les gouvernements et la population québécoise.

Pour le président-directeur général de l’Association, M. Dan Tolgyesi, cette étude constitue un véritable outil de référence comportant de nombreuses données, à la fois quantitatives et qualitatives, pour mieux comprendre les différents régimes et les taux de redevances, ainsi que les avantages et les inconvénients de chacun.

La population a des attentes élevées à l’égard des sociétés minières d’aujourd’hui qui contribuent de diverses façons au développement socio-économique des régions. Il est aussi normal que la société québécoise souhaite bénéficier des retombées de l’activité minière effectuée sur son territoire. Les redevances constituent une des formes de ces retombées. Ainsi, les redevances sont le prix que les sociétés minières doivent payer à l’État pour compenser l’extraction des minerais du sol québécois.

Dans ce contexte, souligne le PDG de l’AMQ, l’étude KPMG-SECOR sur les redevances minières au Québec a le mérite de démontrer qu’il n’y a pas un régime qui soit a priori meilleur qu’un autre et qu’il est surtout très important de bien analyser les particularités et les défis structurels (localisation, infrastructures, disponibilité de l’énergie, éloignement des marchés, etc.) d’un territoire minier avant d’arrêter son choix sur un régime en particulier.

Depuis plusieurs mois, l’industrie minière québécoise est au cœur de nombreuses discussions sur la question des redevances. Mais ce débat, constate M. Tolgyesi, s’est avéré jusqu’à maintenant très politisé. L’Association minière du Québec se réjouit que le contenu de l’étude KPMG-SECOR puisse désormais permettre d’alimenter un débat avec des données plus objectives sur la situation.