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Rapport du BAPE sur les enjeux de la filière uranifère au Québec: L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC JUGE SAGE LA DÉCISION DU MINISTRE HEURTEL DE BIEN ANALYSER LE RAPPORT AVANT DE STATUER

17/07/2015

Communiqués de presse

Québec, le 17 juillet 2015 – L’Association minière du Québec (AMQ) salue la décision du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, qui souhaite prendre le temps de bien analyser le rapport d’enquête et d’audience publique du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur les impacts environnementaux et sociaux de l’exploration et de l’exploitation de la filière uranifère au Québec avant de statuer sur l’avenir de cette filière.

Selon l’AMQ, cette analyse en profondeur par un comité interministériel permettra de bien prendre en considération chacun des éléments du rapport afin de prendre une décision éclairée.

« L’expérience saskatchewanaise démontre qu’il est possible de bien exploiter une mine d’uranium, en adhérant aux meilleures pratiques reconnues à travers le monde, et d’en retirer des bénéfices fort importants pour le développement socioéconomique du Québec, et ce, dans le respect des gens et de l’environnement. Nous sommes heureux de constater que le gouvernement ne rejette pas d’emblée la filière uranifère qui pourrait permettre de créer au Québec une nouvelle industrie qui est l’une des plus sécuritaires grâce à de solides programmes de recherche et développement pour réduire et même éliminer les risques qui y sont associés », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.

Pour l’AMQ, l’exploitation moderne d’une mine d’uranium ne présente aucun risque significatif à la santé humaine en raison du contrôle rigoureux des niveaux d’exposition et des niveaux atteints qui sont très faibles. L’exploitation de l’uranium est très bien encadrée au Canada grâce à l’expertise de divers organismes, telle la Commission canadienne de sûreté nucléaire, mais aussi en raison des mesures prises par les sociétés minières pour réduire les risques au minimum, autant pour la population, l’environnement et les travailleurs.

« D’autres juridictions exploitent l’uranium sans incidents particuliers. Espérons que le gouvernement permettra au secteur minier québécois d’aller explorer le territoire pour en connaître le potentiel pour qu’on puisse un jour voir naître une première mine d’uranium au Québec. Notre association procédera à une analyse rigoureuse de ce rapport et pourra faire des recommandations au gouvernement le cas échéant », a conclu Josée Méthot.

À propos de l’Association minière du Québec
Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois de qualité et des investissements miniers de 3.2 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de la dernière année, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.