Plan Nord : une première étape satisfaisante - L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC ATTEND MAINTENANT LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT MINIER
08/04/2015
Québec, le 8 avril 2015 – L’Association minière du Québec (AMQ) est heureuse de constater que la nouvelle mouture du Plan Nord reconnaît l’importance du secteur minier pour en assurer le succès, bien que peu de moyens d’action précis ne soient identifiés pour le moment en raison de l’élaboration par le gouvernement de sa vision stratégique du développement minier actuellement en cours.
« Sans les mines, il est illusoire de penser que le Nord pourra se développer à sa pleine capacité. Le Plan Nord est clair sur ce sujet. La vision stratégique du développement minier permettra, nous l’espérons, d’identifier des gestes concrets pour réaliser le plein potentiel du Nord », mentionne Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ. « De nombreux projets sont en cours de développement et il importe que les conditions de déploiement soient facilitantes pour que de nouvelles mines voient le jour sur le territoire du Plan Nord. C’est pourquoi nous avons toujours plaidé pour que le Plan Nord soit adapté aux spécificités des opérations minières en milieu nordique. »
En plus des coûts de production élevés, les sociétés minières actives dans le Nord québécois doivent composer avec l’éloignement de leurs marchés, un grand besoin en infrastructures et un approvisionnement énergétique laissant peu de marge de manœuvre. « Le gouvernement semble avoir compris les difficultés que rencontrent les sociétés minières et nous souhaitons maintenant que les actions qu’il posera répondront aux défis et aux enjeux que nous rencontrons », a poursuivi Mme Méthot.
Une préoccupation demeure toutefois pour l’AMQ, soit l’engagement gouvernemental de soustraire 50 % du territoire du Plan Nord à toutes activités industrielles d’ici 2035. L’Association se questionne sur ce point puisqu’elle juge qu’un important travail de caractérisation et d’acquisition de connaissances s’avère toujours essentiel avant de procéder à quelque protection que ce soit. Selon elle, il est primordial de ne pas restreindre tout accès à ce riche territoire et cet accès ne passe pas par la protection de 50 % de celui-ci. De plus, n’oublions pas que les travaux d’exploration, intégrant souvent des études de caractérisation environnementale, réalisés notamment par l’industrie minière, contribuent grandement à bonifier cette connaissance que nous avons du Nord québécois. « L’Association prône l’approche qualitative à la quantitative et souhaite que le gouvernement saura aussi voir l’importance de cette distinction. Ne protégeons pas une superficie, mais bien ce qui doit être protégé. Il importe de se donner la chance de mieux connaître les richesses du Nord avant de geler le territoire à tout jamais », a conclu Josée Méthot.
À propos de l’Association minière du Québec
Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois de qualité et des investissements miniers de 4,6 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de la dernière année, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.