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L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC DÉPLORE LES FARDEAUX SUPPLÉMENTAIRES IMPOSÉS À L’INDUSTRIE

29/05/2013

Communiqués de presse

À la suite du dépôt par la ministre des Ressources naturelles du projet de loi sur les mines, l’Association minière du Québec (AMQ) se questionne sur la volonté du gouvernement du Québec de voir une industrie forte se développer ici.

Nous sommes heureux que toute la question du pétrole et du gaz ne soit pas incluse dans ce projet de loi, dissipant ainsi toute confusion sur notre industrie. Nous regrettons toutefois que le gouvernement introduise une nouvelle mesure obligeant l’industrie à mener une étude de faisabilité pour la transformation, ce qui fera, une fois de plus, augmenter les coûts pour les minières, en plus d’alourdir le fardeau des entreprises et d’allonger les délais, a déploré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ, qui s’étonne que cette mesure s’applique aussi pour les demandes de renouvellement de bail, provoquant ainsi un changement des règles du jeu alors que les investissements sont déjà faits.

Rappelons en ce sens que le Québec est la juridiction avec les coûts de production et de transport les plus élevés au Canada et un régime de redevances des plus exigeants. Ces nouvelles mesures viennent donc ajouter un fardeau qui diminuera encore plus le potentiel d’attractivité du Québec et la compétitivité des entreprises minières qui y ont des activités.

Nous sommes ouverts aux mesures favorisant un meilleur dialogue avec les milieux et favorables à celles permettant de mieux baliser les activités minières afin d’établir des modalités claires d’implantation et de suivi de ces activités au bénéfice de toutes les parties concernées, a ajouté Mme Méthot. L’Association minière du Québec souhaite néanmoins étudier le projet de loi de façon plus approfondie avant de commenter davantage les mesures qui y sont inscrites et sera heureuse de participer aux différentes consultations entourant ce projet de loi.

Nous l’avons dit et le répétons : le gouvernement doit mettre en place un environnement qui soit attrayant pour les investisseurs. Le Québec doit reprendre la place qu’il a perdue comme meilleur endroit mondial où investir dans le secteur minier. Pour ce faire, le gouvernement doit se doter d’un plan de match à long terme qui limite les contraintes et qui assure un développement des ressources qui soit durable, rentable et économiquement acceptable, autant pour l’industrie que pour le Québec et les Québécois, a conclu Mme Méthot.