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Étude de l’Association minière du Québec sur les retombées du secteur minier : DES DÉPENSES DE PRÈS DE 300 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN

09/01/2017

Communiqués de presse

Québec, le 9 janvier 2017 – Des dépenses annuelles de 297,2 millions de dollars, la création et le maintien de 2 680 emplois et un réseau de 478 fournisseurs. Voilà quelques faits saillants sur l’importance de l’industrie minière pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, provenant d’une étude qu’a réalisée l’Association minière du Québec (AMQ) auprès de ses membres sur les retombées économiques de l’industrie minière au Québec.

Bien qu’elle compte une mine en activité sur son territoire, soit la mine Niobec, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean n’est pas considérée à première vue comme une région minière. Elle profite pourtant grandement de la présence de l’activité minière au Québec. Elle tire notamment avantage de sa proximité avec la Côte-Nord, principalement pour la fourniture de biens et services. Avec près de 480 fournisseurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean actifs dans l’Industrie minière, la région se classe présentement au troisième rang, derrière la grande région minière de l’Abitibi-Témiscamingue et Montréal.

« L’industrie minière est un moteur de développement économique incontournable pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Québec. Il faut être fier de l’industrie minière qui contribue à mettre en valeur les richesses du Québec, au bénéfice des Québécois, et dans le respect des gens et de l’environnement », a déclaré Josée Méthot, présidente directrice générale de l’AMQ.

Avec les projets miniers en développement au Saguenay-Lac-Saint-Jean, notamment celui d’Arianne Phosphate, les retombées sont appelées à augmenter dans la région au cours des prochaines années. « Les retombées sont impressionnantes et elles le seront davantage lorsque le secteur minier reprendra de sa vigueur et que de nouveaux projets verront le jour. D’ici là, il importe de mettre en place les conditions qui permettront au Québec d’être fin prêt lorsque les marchés reprendront », a conclu Josée Méthot.

Méthodologie

La présente étude est le résultat d’un sondage réalisé auprès des sociétés minières membres de l’Association minière du Québec au sujet de leurs dépenses en 2014. Les données ainsi obtenues, ajoutées à celles collectées lors d’un autre sondage sur l’emploi et les salaires, ont été utilisées pour calculer les retombées économiques de l’industrie minière au Québec. Le taux de réponse pour les deux sondages est d’environ 97 %.

Les retombées indirectes à l’échelle de tout le Québec ont été estimées à l’aide de simulations du modèle Intersectoriel de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Les modèles d’EcoTec Consultants ont été utilisés pour ventiler les retombées indirectes par région administrative. Ils ont également été mis à contribution pour 1) calculer les retombées induites et les ventiler par région et 2) calculer les retombées indirectes et induites dans les autres provinces.

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois et des dépenses totales de près de six milliards que génère l’industrie minière au Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.