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Bilan de l’Association minière du Québec : MALGRÉ LE RALENTISSEMENT QUI S’EST POURSUIVI EN 2016, L'INDUSTRIE MINIÈRE ENTREVOIT DES SIGNES ENCOURAGEANTS POUR 2017

22/12/2016

Communiqués de presse

Québec, le 22 décembre 2016 – Selon l’Association minière du Québec (AMQ), l’année 2016 n’aura pas fait exception aux années précédentes dans le secteur minier au Québec, alors que le ralentissement a continué à se faire sentir, bien que l’inauguration de la première mine de diamants du Québec, la mine Renard de Stornoway, ait apporté une lueur d’espoir.

Malgré une légère augmentation enregistrée récemment, les bas prix du fer ont obligé les entreprises à prendre des décisions difficiles afin de maintenir leurs opérations, alors que la hausse du cours de l’or a quant à elle stimulé l’exploration et le développement de nouveaux projets, comme Horne 5 de Ressources Falco, Akasaba Ouest de Mines Agnico Eagle ou encore l’agrandissement de la mine Canadian Malartic. « L’année 2016 aura été bonne pour certains et plus difficile pour d’autres. Mais une chose est certaine, globalement, le ralentissement s’est une fois de plus fait sentir. À cela s’ajoute la baisse de l’attractivité du Québec sur le plan mondial, notamment en raison de l’incertitude réglementaire et de la lourdeur des processus administratifs et gouvernementaux », a commenté Josée Méthot, présidente-directrice générale de l'AMQ.

Pour l’AMQ, le fait que le Québec soit passé de la sixième à la huitième position dans le classement mondial de l’Institut Fraser en regard de l’attractivité auprès des investisseurs n’augurait rien de bon et commandait l’action du gouvernement du Québec afin de réduire les lourdeurs administratives et réglementaires. « Ce que nous demandons, ce n’est pas la déréglementation, mais bien que soient facilités les processus pour le développement des projets miniers et pour les opérations minières au Québec qui perdent du terrain non seulement en faveur d’autres juridictions mondiales, mais également canadiennes », a poursuivi Mme Méthot, qui salue toutefois les gestes concrets posés par le gouvernement du Québec pour notamment faciliter l’accès des sociétés minières aux installations portuaires de Sept-Îles et sa volonté de voir se maintenir au Québec une industrie minière forte.

Parmi les éléments à surveiller en 2017, notons l’adoption des nouvelles dispositions visant à moderniser le régime d'autorisation environnementale, le début de la production de concentré de la mine Wabouchi de Nemaska Lithium, qui permettra une plus grande diversification de la filière minérale québécoise et la poursuite du développement du Plan Nord dont les succès sont intimement liés à une industrie minière performante.

« Bien que la reprise du secteur minier ne soit pas attendue pour 2017, certains projets en développement continueront à progresser vers leur mise en production. L’AMQ continuera à collaborer avec le gouvernement pour contribuer à améliorer l’attractivité du Québec sur la scène internationale. L’innovation continuera quant à elle à occuper une grande place pour rendre les opérations minières toujours plus performantes et sécuritaires afin de se préparer à la reprise que l’on espère le plus rapidement possible », a conclu Josée Méthot.

À propos de l’Association minière du Québec

Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois et des dépenses totales de près de six milliards que génère l’industrie minière au Québec, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.