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Baisse de l’investissement minier au Québec : L’ASSOCIATION MINIÈRE DU QUÉBEC PLAIDE POUR UNE MEILLEURE ATTRACTIVITÉ DU QUÉBEC AUPRÈS DES INVESTISSEURS

16/11/2016

Communiqués de presse

Québec, le 16 novembre 2016 – Bien qu’elle semble s’atténuer, l’Association minière du Québec (AMQ) est tout de même préoccupée par la baisse constante des investissements miniers observée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et plaide pour que des actions soient prises rapidement afin d’intéresser davantage les investisseurs à choisir le Québec. Diminuer la lourdeur réglementaire et administrative figure parmi ces gestes que le gouvernement doit poser à court terme pour assurer la pérennité de l’industrie minière au Québec.

Selon le bulletin Mines en chiffres publié par l’ISQ, les investissements miniers sont passés de 2,9 milliards de dollars à 2,5 milliards entre 2014 et 2015, soit une baisse de 16 %. « Le Québec est en compétition avec la planète entière lorsque vient le temps d’attirer les investisseurs. S’il est trop lourd et compliqué de faire des affaires ici, ils iront ailleurs. Il y a urgence d’agir si on souhaite que se maintienne au Québec une industrie minière forte. Il faut dès maintenant mettre en place les conditions pour stimuler le développement de mines », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ, qui souhaite que se poursuivent les efforts du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et de la Société du Plan Nord pour identifier et déployer des solutions structurantes.

L’Association reconnaît que le gouvernement du Québec a mis en place un processus d’allègement administratif et réglementaire, mais les actions concrètes tardent à se mettre en place et à porter leurs fruits. « Un gisement découvert aujourd’hui pourrait devenir une mine dans dix à quinze ans. En ce moment, on se demande où sera cette nouvelle mine et surtout, si les conditions seront au rendez-vous pour qu’elle voie le jour. Il est donc important d’agir maintenant, en collaboration avec le gouvernement, pour que l’industrie minière continue d’être un vecteur important de prospérité socio-économique pour le Québec et ses régions », a poursuivi Mme Méthot.

Bien que les données publiées présentent l’endroit d’où émane l’investissement et non celui où les sommes sont réellement dirigées, il se dégage une tendance qui permet de constater que l’Abitibi-Témiscamingue semble faire mieux que les autres régions minières traditionnelles du Québec, avec une baisse évaluée à près de 6 %, contrairement à 17 % pour le Nord du-Québec et 22 % pour la Côte-Nord qui a été durement touchée par la baisse du prix du fer en 2015. Comme ces régions dépendent grandement de l’industrie minière pour assurer leur développement économique, une baisse des investissements est certainement source d’inquiétude.

« Peu importe le nombre de projets en développement, si rien n’est fait, ils pourraient ne pas se rendre à terme. On doit dès maintenant faire en sorte de renverser la tendance qui semble vouloir se dessiner en accompagnant davantage l’industrie minière dans son développement et en s’assurant de diminuer les irritants qui nuisent à la bonne marche de l’activité minière. C’est de l’avenir de l’industrie au Québec dont il est question », a conclu Josée Méthot.

À propos de l’Association minière du Québec
Fondée en 1936, l’Association minière du Québec (AMQ) agit à titre de porte-parole proactif des entreprises minières en production, en exploration et en transformation, des entrepreneurs miniers, des entreprises minières en développement, de même que de fournisseurs, d’institutions, d’organismes sans but lucratif et de divers partenaires du secteur minier. Fière des 45 000 emplois de qualité et des investissements miniers de 2,5 milliards de dollars que l’industrie minière a générés au Québec au cours de la dernière année, l’AMQ a pour mission de promouvoir, soutenir et développer une industrie minérale québécoise engagée, responsable et innovante.